Références

 

Références

A Achilles, 3e siècle B.C., Qu’est-ce vraiment aster ? Qu’est-ce au contraire astron ? préface aux Phénomènes astronomiques du poète Aratos. Voir Roberta Caldini-Montanari, 1996.

Amann Emile et Bousquet J., 1910, Les apocryphes du Nouveau Testament, Documents pour servir à l’étude des Origines Chrétiennes, édition Letouzey et Ané, Paris. Emile Amann était docteur en théologie.

André-Salvini Béatrice, 2008, Création des Astres, du Ciel et de la Terre, in Babylone merveilleuse et maudite, Religions et Histoire n°19. Béatrice André-Salvini est Directeur des Antiquités orientales au Musée du Louvre.

Aujac Germaine, professeur émérite de grec ancien à l’Université de Toulouse, spécialiste des textes d’astronomie et de géographie de Strabon et de Ptolémée a traduit pour la première fois en français les textes d’Autolycos de Pitane et Géminos de Rhodes ici indispensables pour le lever des astres et l’astronomie chaldéenne. Quand Germaine Aujac soutint sa thèse sur les Phénomènes astronomiques, Jacqueline de Romilly qui présidait le jury lui demanda « Qui est ce Géminos de Rhodes dont je n’ai jamais entendu parler ?» c’est dire à quel point ces ouvrages sur l’astronomie chaldéenne et grecque étaient restés inconnus.

Autolycos de Pitane, fl. 330 B.C., La sphère en mouvement, Levers et couchers héliaques, traduction et commentaires Germaine Aujac éd. Les Belles Lettres, 1979.

Balbuza Katarzyna, 2011, Sulpicius Quirinius et Ornamenta Triumphalia, Studia Lesco Mrozewicz ab amicis et discipulis dedicata. Ed. K. Balbuza, K. Krolczyk, Poznan.

Benoit Fernand, 1954, Sarcophages paléochrétiens d’Arles et de Marseille, Centre National de la Recherche Scientifique, 1954, supplément à Gallia V ; Annales du Midi, 1955, volume 67, n°29. Fernand Benoit, Membre de l’Institut, Directeur des Antiquités de Provence.

Bigourdan Guillaume, 1911, L’astronomie, 1911, édition Ernest Flammarion, Paris. Guillaume Bigourdan, 1851-1932, astronome à l’Observatoire de Paris, directeur du Bureau International de l’Heure fut un astronome observateur assidu qui reçut la médaille d’or de la Royal Astronomical Society pour les positions de 6380 nébuleuses. Il travailla sur l’astronomie chaldéenne et grecque.

Bongard Odile. En 1953, Odile Bongard, l‘assistante du collectionneur suisse Martin Bodmer, ramène d’Egypte 1800 feuilles de papyrus. A lire dans Papyrus et parchemins surgis des sables par Sophie Laurant, 2015, in Pèlerin hors-série, « La grande histoire de la Bible ».

Bottéro Jean et Stève Marie-Joseph, 1993, Il était une fois la Mésopotamie, Découvertes Gallimard. Jean Bottéro, bibliste et assyriologue est spécialiste des sciences philologiques et historiques à l’Ecole des Hautes Etudes. Avec le père Marie-Joseph Stève, O.P., de l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, ils ont effectué des fouilles en Iran (Suse) et Iraq ‘tell el Deir.

Bottéro Jean, 1996, L’astrologie mésopotamienne, in Les Astres, Colloque international de Montpellier, mars 1995, Publications de la Recherche, Université Paul Valéry. Jean Bottéro est assyriologue à l’Ecole des Hautes Etudes.

Burke-Gaffney W., S. J., 1937, Kepler and the star of Bethlehem, Journal of the Royal Astronomical Society of Canada, 1937, Vol. 31, pp. 417-425. Provided by the NASA Astrophysics Data System.

Caldini-Montanari Roberta, 1996, Etoile, constellation et corps céleste dans les mentalités grecque et romaine, in Les Astres, Colloque international de Montpellier, mars 1995, Publications de la Recherche, Université Paul Valéry. Roberta Caldini-Montanari est helléniste à l’Université de Florence.

Calmet Augustin, 1726, Dissertation sur les Mages qui vinrent adorer Jésus-Christ (tome 7) et Sur saint Matthieu chap. II (tome 7), in Commentaires sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament en 26 volumes extraits des Pères de l’Eglise par Dom Calmet, 1672-1757, bénédictin, prieur de l’abbaye de Senones dans les Vosges.

Carrez Maurice, 1988, Césarée un pont entre Jérusalem et Antioche in Le monde de la Bible, n°56. Maurice Carrez, Faculté de Théologie Protestante et Institut Catholique de Paris.

Casaubon Isaac, 1559-1614, cité par David Derodon, 1665, in La Lumière de la Raison opposée aux Ténèbres de l’Impiété, Contre les Athées, Genève, 1665.

Cicéron, 55 B.C., in la République, 6e livre, Le Songe de Scipion, entretien supposé de Scipion l’Africain en 128 B.C. Librairie Hachette, Paris, 1853. Deux traductions françaises, l’une littérale, juxtalinéaire, présentant le mot à mot français en regard des mots latins et l’autre correcte et précédée du texte latin, par une Société de professeurs et de latinistes.

Clarke D.H., Parkinson, J.H., and Stephenson, F. R., 1977, Quaterly Journal of the Royal Astronomical Society, vol.18, p. 443-449.

Cohen, 1832, Talmud, Traité du Sanhédrin, fol.5, A. Citation de M. Cohen, auteur israélite, La Bible t.II, préface, p.XVII, édition de 1832.

Collins John J. et Adela Y., 2010, The Scepter and the Star, pp. 171-190. and Collins J. J. et A. Y., King and Messiah as Son of God, ed. Grand rapids, Eerdmans.

Comet Georges, 2003, L’iconographie de la Nativité à l’époque médiévale, in La Nativité et le temps de Noël, Publications de l’Université de Provence.

Courtès Georges,  astrophysicien, membre de l’Académie des Sciences. Je remercie Georges Courtès, mon directeur de thèse d’Etat  qui m’a aussi encouragé dans mes recherches sur l’astronomie grecque et chaldéenne. Courtès, astronome-observateur et opticien, m’a appris à observer un dicret filament dans une nébuleuse d’hydrogène, une légère distorsion dans une frange d’interférence ou une dissymétrie dans une raie spectrale, comme l’entrée de la lumière dans une église romane, la bande passante sélective de certains vitraux du 12e siècle, l’élégance d’une architecture gothique, ou un détail de L’astronome de Vermeer; son indépendance d’esprit et l’originalité de son jugement restent pour moi un exemple.

Dorival Gilles, 2003, L’Etoile des Mages, in La Nativité et le temps de Noël, Publications de l’Université de Provence.

Duchet-Suchaux Gaston et Pastoureau Michel, 1990, La bible et les saints, Flammarion, Paris.

Edson E. and Savage-Smith E., 2004, Medieval views of the cosmos, Picturing the Universe in the Christian and Islamic Middles Ages, ed. the Bodleian Library, Oxford.

Epping Joseph, S.J., 1889, L’astronomie chaldéenne à Babylone. Joseph Epping, assyriologue et professeur d’astronomie à Maria Laach près de Coblence déchiffra les idéogrammes des diverses planètes et fut le pionnier de l’astronomie chaldéenne.

Eratosthène de Cyrène, 280-198 B.C., les Catastérismes (caractériser un groupement d’astres) traduction et commentaires Jean-Pierre Brunet et al., Le ciel, 1998, Nil éditions.

Eschyle, 525-456 B.C., Prométhée enchaîné, 454-458 cité par Eratosthène* de Cyrène.

Flavius Josèphe, 37-98 A. D., Antiquités Judaïques livres XVI et XVII, traduction Julien Weill 1900, édition E Leroux.

Fransen Irénée, 1988, La bibliothèque divine” de Césarée, in Le monde de la Bible, n°56. Irénée Fransen, abbaye de Maredsous.

Georgelin Yvon, astronome et sa femme Yvonne, chargée de recherches au Cnrs, sont auteurs de nombreux articles dans des publications internationales, à referre, notamment The Spiral Structure of our Galaxy determined from HII regions and exciting stars, Astronomy and Astrophysics, 1976, t.49, p.57, très citée dans les traités d’astrophysique, qui leur ont valu prix de l’Académie des Sciences et médaille de bronze du CNRS. Yvon Georgelin est également l’auteur  de nombreuses publications d’histoire de l’astronomie, il a donné de nombreuses conférences de vulgarisation scientifique, et a effectué maintes interventions dans les Ecoles, Collèges et Lycées dans le cadre du Prix Pythéas de la ville de Marseille. L’auteur remercie Georges Courtès*, Michel Marcelin* et le père Ottonello*.

Georgelin Marie-Hélène, 2014, helléniste, communication privée.

Géminos de Rhodes, fl. 70-55 B.C., Introduction aux phénomènes, traduction et commentaires Germaine Aujac, édition Les Belles Lettres, 1975.

Gianotto Claudio, 2003, L’origine de la fête de Noël au IVe siècle, in La Nativité et le temps de Noël, Publications de l’Université de Provence.

Guyon Jean, 2003, La naissance de Jésus dans le premier art chrétien, in La Nativité et le temps de Noël, Publications de l’Université de Provence.

Hanotaux Gabriel, 1885, Ninive et Babylone in Villes retrouvées, Biliothèque des Merveilles, éd. Hachette.

Hardin Justin K., 2008, Galatians and the Imperial Cult, Tübingen.

Ignace d’Antioche, 35-110, Lettre aux chrétiens d’Ephèse,19-2. Ignace d’Antioche fut nommé troisième évêque d’Antioche vers 68, il n’avait point vu Jésus mais seulement les Apôtres, il fut le disciple de Saint Pierre et de Saint Jean. Il fut martyrisé à Rome vers 105, sous Trajan.

Kepler Joannès, 1606, De Jesu Christi servatoris nostri vero anno natalitio, consideratio novissimae sententiae Laurentii Suslygae… In officina Typographica Wolfgangi Richteri, Francofurti. Edition et droits réservés Bibliothèque électronique suisse E-Lib.ch.

Kepler Joannès, 1614, De Vero Anno quo aeternus Dei Filius Humanam in Utero Benedistae Virginis Mariae Assumsit…, Frankfort.

Kramer Samuel Noah , 1957, L’Histoire commence à Sumer, Arthaud.

Kugler Franz Xavier, S. J., 1900, Die babylonische Mondrechnung, et 1907, Sternekundeund und Sterndienst in Babel. Franz Kugler*, S.J., professeur d’astronomie à l‘Ignatius College en Hollande fut le grand découvreur de l’astronomie chaldéenne, ses  travaux furent très vite connus et cités, dès 1911, en France.

Lachièze-Rey Marc et Luminet Jean-Pierre, 1998, Figures du ciel, Bibliothèque nationale de France, Seuil.

Lagrange père Marie-Joseph O. P., 1921 Evangile selon saint Luc, 1923 Evangile selon saint Matthieu, éd. Gabalda, librairie Victor Lecoffre. Le père Lagrange, 1855-1938, fondateur de l’Ecole biblique de Jérusalem et de la Revue biblique s’établit à Jérusalem en 1890 il parcourt alors la Palestine. Son travail érudit d’orientaliste, hébraïsant et helléniste, lui acquiert le soutien direct de Léon XIII, un grand pape libéral qui souhaite une interprétation novatrice et moderne des Ecritures. Catastrophe, en 1903 un pape intégriste, Pie X, est nommé ; le père Lagrange est interdit de conférence et de publications, il est  réduit au silence, ses écrits sont interdits dans les séminaires. En 1918, sous le pontificat de Benoît XV, le père Lagrange peut retourner à Jérusalem et reprendre son œuvre de rénovateur de l’exégése catholique et d’archéologue des textes sacrés. Il meurt en 1938 au couvent des dominicains de Saint-Maximin dans le Var.

Le Goff Jacques, 2000, Un Moyen Âge en images, éditions Hazan, Paris.

Lemaire André, 2008, Les pays du Levant, littérature araméenne in Le monde des Religions n°32. André Lemaire est Directeur d’études à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, chaire de philologie et d’épigraphie hébraïques et araméennes.

Luard H.R., 1869, Annales Monastici IV, London 1869.

Marcelin Michel, 2015 et 2016, astrophysicien, Directeur de recherches au CNRS, Sur la conjonction de planètes et les tablettes chaldéennes de 7/6 B.C. lors de l’émission Le jour du Seigneur à Noël 2014 sur France 2, et à l’occasion de l’Epiphanie et des Rois Mages, le 6 janvier 2016, DestiMed, www.cg13.fr. Je remercie Michel pour nos fructueuses discussions, entre autres sur les trigones de Képler, un mécanisme assez original pour localiser les conjonctions successives de Jupiter et de Saturne dans le zodiaque.

Mémain Théophile, 1867, Etudes chronologique pour l’Histoire de Jésus-Christ, édition Palmé à Paris et Pénard à Sens. Père Théophile Mémain de la Congrégation de Pontigny au Mont-Saint-Michel.

Michel Charles, 1924, Evangiles apocryphes I, édition Auguste Picard, Paris. Charles Michel, correspondant de l’Institut, professeur à l’Université de Liège a traduit la version grecques du Livre de Jacques et la version latine du pseudo-Matthieu issue du texte hébreu de saint Jérôme.

Mimouni Simon C., 2003, La conception et la naissance de Jésus d’après le Protévangile de Jacques in La Nativité et le temps de Noël, Publications de l’Université de Provence.

Mommsen Théodor, 1865, Res gestae divi Augusti ex monumentis Ancyrano et Apolloniensi, edidit Berolini.

Münter Friedrich, 1821, « The Star of Bethlehem might have been a conjonction of the two planets Jupiter and Saturn…astronomers draw up an exact reckoning of the conjunctions occuring about time of the birth of Christ » (Ideler, Handbuch,II p.406) et Münter Friedrich, 1827, Der stern der Weissen : Untersuchungen Uber das Geburtsjahr Christi, l’Etoile des Mages cité par Fortia d’Urban, 1840. Friedrich Münter, évêque luthérien de Seeland au Danemark

Neugebauer Otto, 1975, Babylonian Astronomy pp. 347-555 et graphiques pp. 1315-1349 in A History of Ancient Mathematical Astronomy. Otto Neugebauer est le dernier assyriologue expert en Astronomie Chaldéenne, une science déjà fort avancée à laquelle Hipparque le plus grand astronome de l’Antiquité grecque emprunta beaucoup.

Nolle Richard, 26.04.1998, The Jupiter-Saturn conjunction, 600 B.C. to 2400, in rnolle@astropro. Ce travail de Richard Nolle, clair et exhaustif, est indispensable sur ce sujet.

Norelli Enrico, 2003, La formation de l’imaginaire de la naissance de Jésus aux deux premiers siècles, in La Nativité et le temps de Noël, Publications de l’Université de Provence.

Origène, 185-254, Contre Celse, 1,60, et Homélie sur les Nombres, XIII, 7, in Jean Danielou*, 1951, Les symboles chrétiens primitifs. éd Seuil.

Ottonello (père), curé de la cathédrale Notre-Dame de la Major à Marseille. Je remercie le père Ottonello, qui a manifesté de l’intérêt pour l’astronomie grecque, avec Pythéas le Massaliote voguant vers Thulé où le Soleil ne se couche l’été, et, pour les astronomes chaldéens qui ont prévu la triple conjonction de 7/6 B.C. Le père Ottonello m’a fait découvrir l’interprétation prudente de Benoît XVI dans l’ Enfance de Jésus :

«  Matthieu et Luc, chacun à sa manière propre, voulaient non pas raconter ″des histoires″, qu’écrire une histoire, une histoire réelle, qui a eu lieu, certainement une histoire interprétée et comprise selon la parole de Dieu » Benoît XVI.

Peeters Paul, 1914, L’Evangile de l’Enfance, rédactions syriaques, arabe et arméniennes in Evangiles apocryphes II, 1924 édition Auguste Picard, Paris. Le père Paul Peeters, bollandiste, a utilisé le texte arabe édité par H. Sike un orientaliste allemand et un texte inédit, codex orientalis de la bibliothèque Laurentienne à Florence. Peeters utilise aussi l’Histoire Lausiaque en grec du début du 5e siècle et les manuscrits syriaques du British Museum déchiffrés par W. Wright, 1870.

Pinches T.G., 1935, Late Babylonian Astronomical and related Texts LBAT 1194 par Schaumberger Analecta Orientalia 12, (Rome, 1935) et Pinches T.G. and Strassmaiër J.N., 1955, LBAT 1193-5, par Sachs A.J. et Schaumberger J. Providence, 1955.

Pralon Didier, 2003, Les centons homériques sur la Nativité, attribués à l’impératrice Eudocie-Athénaïs 400-460, in La Nativité et le temps de Noël, Publications de l’Université de Provence. Didier Pralon, E.N.S., professeur de Grec Ancien toujours disponible pour les traductions de textes scientifiques a organisé des colloques sur l’astronome grec Pythéas le Massaliote.

Quéré France, 1983, Evangiles apocryphes, éd. du Seuil.

Ramsay, Sir William Mitchell, 1898, Was Christ Born at Bethlehem ? A Study on the Credibility of St Luke, ed.Hodder and Stoughton London.1898, Christian Classics Ethereal Library 2005, et 2000 bible study centre, digital library www.biblecentre.net-..Sir William Mitchell Ramsay, 1851-1939, est un archéologiste écossais qui étudia le Nouveau Testament à Tubingen et effectua de nombreuses fouilles en Anatolie ; membre de la British Academy il reçut en 1893 la Médaille d’Or du pape Léon XIII et en 1906 la Médaille Victoria de la Royal Geograpical Society. Ne pas confondre avec son homonyme le chimiste William Ramsay qui découvrit l’hélium et les gaz rares : argon, néon, krypton, xénon.

Ramsay, Sir William Mitchell, 1916, Colonia Caesarea(Pisidian Antioch) in the Augustan Age in The Journal of Roman Studies 6, 83-134. Ramsay,1917et 1924, Studies in the Roman Province Galatia, in J.R.S. 7, 229-283 et 14, 172-205.

Réau Louis, 1955-1959, Iconographie de l’art chrétien, 6 vol., Paris.

Renan Ernest, 1863 Vie de Jésus, 1869 saint Paul, 1877 Les évangiles. Ernest Renan, professeur des langues hébraïques et sémitiques au Collège de France écrivit la Vie de Jésus au cours d’une mission archéologique en Phénicie et en Palestine. Renan, rationaliste, de solide culture chrétienne, y présente Jésus comme « un homme admirable », charismatique et hyper intelligent, ami des pauvres et des humbles, dont la vie et la mort furent exemplaires. Le livre fit scandale dans la chrétienté. Renan fut déchu de son poste de professeur au Collège de France par Napoléon III et l’impératrice Eugénie, la 3e République le rétablit dans ses droits. Le travail de Renan, Histoire des Origines du Christianisme (7 vol.), Histoire du Peuple d’Israël (5 vol.), Etudes d’histoire religieuse, est monumental. Renan accompagne son étude critique et épistémologique par l’utilisation intensive des textes anciens sur les modes de vie et de pensée des cultures assyriennes, juives, grecques, romaines, chrétiennes : la sagesse philosophique, le sens de la beauté, l‘art d’une vie sereine s’entremèlent en permanence et se heurtent partout aux superstitions, à l‘ignorance, à la débauche et aux pires violences.

Ricoux Odile, 1996, L’Etoile des Mages à son lever, in Les Astres, Colloque de Montpellier, Université Paul Valéry. Odile Ricoux, helléniste à l’Université de Valenciennes, fait référence au traité Eusebius of Caesarea on the Star de William Wright*,1866.

Sachs A.J. et Walker C.B.F., 1984, Kepler’s View of the Star of Bethlehem and the Babylonian Almanac for 7/6 B.C., Iraq. vol.46, n°1 (Spring 1984) pp.43-55, British Institute for the Study of Iraq, JSTOR archive, http://www.jstor.org/.

Sanclemente H., 1793, De Vulgaris aerae emendatione libri IV, Roma.

Schaff Philip,1819-1893, Chronology of the Life of the Christ in History of the Christian Church, apostolic Christianity A D. 1-100.

Schaumberger J. et Kugler Fr.X, 1933, Trois tables babyloniennes des planètes de l’époque des Séleucides. Le père Johan Schaumberger, de l’ordre des Rédemptoristes, assyriologue et astronome à Gars-am-Inn en Allemagne, acheva le travail de Kugler.

Schnabel Paul, 1925, Late Babylonian Astronomical and related Texts LBAT 1196 et Schaumberger Johan, Biblica 6 et 7, 1925-6.

Smith George, 1840-1876 , assyriologue britannique, publia les Annales de Assurbanipal en 1871. En 1872 il découvre et traduit l’Epopée de Gilgamesh le plus ancien ouvrage de littérature connu qui contient une histoire du Déluge remontant à la fin du IIe millénaire B.C. Lors d’une deuxième expédition à Ninive, également couronnée de succès, George Smith publie Assyrian Discoveries en 1875 et assemble les tablettes de la Création, The Chaldean Account of Genesis en 1880 avec Archibald Sayce.

Strassmaier Johann, S.J., et Epping Joseph, S.J. 1881, Déchiffrement des Tables astronomiques Chaldéennes. Johann Strassmaier, orientaliste et assyriologue au British Museum déchiffra les premiers textes de l’astronomie chaldéennes et en fit d’excellentes copies et traductions toujours en usage.

Stauffer Ethelbert,1960, Jesus and His Story, éd . Knopf, New-York.

Suslyga Laurentius, 1605, Theoremata de anno ortus ac mortis Domini, deque universa Jesu Christi in carne oeconomia, thèse de baccalauréat de théologie présidée par Joanne Deckerio de la Société de Jésus.

Tertullien, IIe siècle, Contre Marcion, livre 4, chap. 19.

Thompson Reginald Campbell, 1900, Magicians and Astrologers of Nineveh and Babylon in the British Museum vol.II, Luzac and Co.

Tischendorf Constantin découvrit le Codex Sinaïticus, texte grec original du Nouveau Testament au monastère sainte Catherine au pied du mont Sinaï. Tischendorf publia la 1ére édition du Codex Sinaïticus en 1841, puis une 7e édition  en 3 volumes des diverses variantes du Codex Sinaïticus en 1869 documents https://fr.wikipedia.org, Wikimedia Foundation. Constantin von Tischendorf, 1815-1874, né à Leipzig était un protestant, docteur en philosophie. Emile Amann*, 1910, a donné une traduction française des évangiles apocryphes en grec découverts par Tischendorf.

Vaillant (le Père), 1717, Mémoires de Littérature  de l’Académie Royale des Inscriptions et Belles Letttres, tome 2 nd, pp. 532-544. Imprimerie Royale Paris. Sur la médaille de Varus.

Wallon Henri, 1866, De la croyance due à l’Evangile, Examen critique de l’authenticité des textes et de la vérité des récits évangéliques. Henri Wallon, professeur d’Histoire à la Sorbonne et auteur chrétien, fut aussi ministre de l’Instruction et des cultes et fera adopter la loi sur la liberté de l’enseignement supérieur (1875). H. Wallon connaissait les calculs de Képler et ceux d’Ideler sur les conjonctions Jupiter-Saturne mais pour lui l’Etoile était imaginaire. Son livre est consacré au recensement d’Auguste comme celui de Mémain, autre historien catholique.

Wright William, 1866, Eusebius of Caesarea on the Star in The Journal of Sacred Literature. Voir Odile Ricoux*.